Culture et Loisirs,  Vie intercommunale,  Vie locale

Publié le jeudi 26 octobre 2023

 

 

(c)StephaneKerrad

 

 

Comment s’est passé votre été ?

« J’ai vécu un très grand moment puisque j’ai eu la chance d’être en plateau avec Diane Tell. Je chantais ses chansons quand j’étais petite. Je rêvais de rencontrer cette femme-là. Mon rêve s’est réalisé à Villeneuve en Suisse non loin de Montreux. Après cette expérience, je suis rentrée au Québec pour travailler sur mon deuxième album. J’avais besoin de prendre un peu de recul. »

Quelle est votre actualité ?

« Comme je vous l’ai dit, je suis sur mon second album qui me tient à cœur. D’ailleurs, je commence à jouer quelques morceaux sur scène. J’aime bien voir comment le public réceptionne les nouvelles chansons. Ce sera le cas à Tourouvre où j’ai hâte de venir. »

Vous connaissez les Hauts du Perche ?

« C’est la première fois que je vais jouer en Normandie et je démarre par Tourouvre. Vous serez ma première date en France. »

Comment qualifieriez-vous votre style musical ?

« Il y a beaucoup d’influences, c’est ce qui fait ma couleur. Il y a chez moi du Robert Charlebois et du Diane Dufresne. Je mets beaucoup d’interactions avec le public. J’aime embraser la salle. Je veux voir des étoiles dans les yeux des gens, qu’ils se sentent choisis. Je suis très exigeante avec moi-même. »

En live, rien ne vous fait peur. Vous adorez le contact avec le public ?

« Mon spectacle oscille entre le côté pop rock de mes chansons et le stand up, car j’aime beaucoup jouer avec les spectateurs. Je suis énergique et enflammée à chaque fois que je suis sur scène. J’aime le délire. J’aime bien cette idée d’apporter un vent d’air frais, surtout en ce moment où l’on perçoit beaucoup de souffrances dans le monde. »

Êtes-vous sensible à la défense de la langue française ?

« Quand je suis arrivée en France, j’ai essayé de comprendre d’où je venais. Mes ancêtres sont originaires de Surgères en Charente-Maritime. Je suis donc sensible à la langue française, aux mots, au parler. Les Québécois sont des Français dont la langue s’est juste déformée. A ce titre quelqu’un comme Robert Charlebois m’a beaucoup influencé dans sa façon de s’exprimer. Il y avait de l’affirmation, pas de compromis. Mon 1er album était proche de cette façon de chanter, très en joie avec des mots que les Français ne comprennent pas toujours. Personnellement, j’ai un message à faire passer, je fais donc attention à ce que les gens me comprennent tout le temps. »

Pourquoi doit-on venir vous voir le 3 novembre ?

« Parce que vous allez vous éclater. Ça va vous transformer. Que ce soit dans une petite salle ou à l’Olympia et ses 2 000 places, je suis la même. Je pense que je suis une artiste de scène plutôt que de disque. Je veux que les gens vivent un moment unique. Un public est un public. »

Comment se comporte le public français en vous voyant ?

« J’ai remarqué que les Français sont lents avant de se réchauffer. Il faut prendre un peu de temps pour qu’ils se lâchent. Tu dois gagner les Français chanson après chanson. Ils sont moins exubérants que les Québécois. Mais ça le fait quand même. Comme le dit Linda Lemay : « on est libre, on se sent bien », on y va. »

Quel est votre rêve le plus cher ?

« C’est une très belle question. J’avais un rêve : celui de chanter à l’Olympia. Je l’ai accompli. Désormais, je souhaite continuer le plus longtemps possible sur scène. Ça m’habite. Je veux offrir mes compositions aux gens, que mes chansons les accompagnent dans leur vie. »

 

Propos recueillis par Bernard Bramoullé

 

Dépêchez-vous de réserver votre place !

 

Vendredi 3 novembre

https://my.weezevent.com/concert-de-la-morissette

 

Mais aussi…

Samedi 4 novembre

https://my.weezevent.com/concert-des-depanneurs

 

 

Si vous rencontrez des difficultés pour réserver vos places sur Weezevent,

nous pouvons vous aider.

Contactez

Les Muséales au 02 33 25 55 55

ou

L’office de Tourisme des Hauts du Perche au 02 33 73 83 25

Localisation

Partager cette page sur :