Au premier plan de gauche à droite : Luc Bourgade, directeur d’agence Normandie chez Suez et Emmanuel Le Secq, président de la CdC des Hauts du Perche officialisent le contrat qui les lient pour 11 ans et demi. Debout de gauche à droite : Quentin Tréhard, adjoint au directeur d’agence Eaux de Normandie ; Jean-Pierre Riguet, responsable de secteur Eaux de Normandie ; Sandrine Hautreux, responsable service assainissement à la CdC des Hauts du Perche ; Pascal Houlle, vice-président voirie, réseaux et assainissement de la CdC des Hauts du Perche.
Depuis le 1er novembre 2020, la Communauté de Communes des Hauts du Perche a confié à la société Eaux de Normandie, la gestion de son service assainissement collectif qui regroupe la collecte, le transport, le traitement des usées ainsi que le recyclage des boues produites lors des traitements pour un montant de 3 millions d’euros. Il s’agit d’une délégation de service public (DSP). Cette délégation est encadrée par un contrat qui court sur 11 ans et demi. Le 8 décembre dans les locaux de la Communauté de Communes à Longny-au-Perche, la signature de la convention a été officialisée en présence d’Emmanuel Le Secq, président de la CdC des Hauts du Perche et Luc Bourgade, directeur d’agence Normandie chez Suez. La grande nouveauté vient du fait que la CdC des Hauts du Perche a souhaité regrouper l’ensemble de ses installations (15 stations d’épuration) sous un seul et même contrat d’affermage. Luc Bourgade a de son côté expliqué que « la convention qui nous engage va permettre de répondre à une règlementation toujours plus contraignante, d’investir dans la durée et d’assurer un service public au nom de la collectivité pour la population. » Au quotidien, la gestion du service assainissement par Eaux de Normandie va concerner 2630 abonnés (soit 480 abonnés supplémentaires) sur 70 km de réseau, 27 postes de relèvement et 15 stations de traitement des eaux usées. L’opérateur effectuera des contrôles de branchements et du curage. Il utilisera aussi la technique de l’inspection télévisée du réseau, ce qui permettra d’avoir une vision exacte de l’état des installations enterrées. Enfin, Eaux de Normandie s’engage à produire 50 tonnes de matière sèche par an.